En janvier 2020, Aurélie Renaudineau et Mathieu Boucher ont créé, à Cusset, la Maroquinerie des Volcans. Stoppé par la crise sanitaire avant même d’avoir commencé, le duo d’entrepreneurs a dû s’adapter et faire preuve de beaucoup de ténacité pour faire perdurer leur entreprise. Une volonté et technicité qui ont convaincu des grandes marques de maroquinerie et ont conduit au recrutement d’une vingtaine de collaborateurs en quelques mois.

La Maroquinerie des Volcans, c’est l’aventure entrepreneuriale dont rêvait Aurélie Renaudineau. Couturière de formation, elle a été maroquinière pour le groupe Sofama, avant d’évoluer aux postes de responsable d’équipe et de production, gérant 80 salariés environ. Des responsabilités qu’elle a aussi exercé pour le groupe Fleurus, également implanté localement. Pour lancer son entreprise, elle s’associe à son beau-frère Mathieu Boucher, qui opère lui une reconversion totale. Cet ancien entraîneur de chevaux, a donc appris les métiers et gestes de couture spécifique de la maroquinerie, tout en gérant la partie développement commercial. Un duo complémentaire et déterminé, qui n’a eu malheureusement d’autres choix que la fermeture en mars 2020, alors que plusieurs contrats de production pour des maroquiniers venaient d’être signés. Sans se décourager les dirigeants ont su rebondir avec habilité. Dans leur local de 1.500 m² fraîchement rénové de la rue de Romainville, ils ont commencé la production de masques en tissu très qualitatifs. Ils investissent même 13.000 euros supplémentaires dans de nouvelles machines, qui doivent néanmoins aussi servir ensuite au travail du cuir. « L’idée était de rester actifs et de payer nos charges. Mais en un mois et demi tout s’est arrêté du jour au lendemain, faute de contrats. Nous avions recruté en intérim alors nous n’avons pas eu besoin de licencier, mais nous avons dû tout reprendre à 0 une seconde fois » se souviennent les dirigeants.

Une polyvalence et expertise reconnues

Parce que La Maroquinerie des Volcans a su faire parler d’elle positivement, des entreprises font alors appel à elle pour de petites productions : reprise d’un prototype de sac ballon de rugby pour le magasin clermontois Éric Sinturel, d’un sac en cuir de raisin pour la Maison Peaux Neuves… « Ça nous a d’abord occupés tous les deux, ensuite, on a recruté une salariée puis deux autres. Nous avons repris les schémas de fabrication et produit plusieurs séries pour ces belles maisons. Mais en mai 2021, nous étions au pied du mur avec plus aucun contrat et une belle peur de l’avenir ! », expliquent avec sincérité les associés. C’est alors qu’ils relancent, une fois encore, les grandes marques de maroquinerie et leurs sous-traitants, dont ceux intéressés avant la crise Covid. Avec une grosse dose de culot et beaucoup de travail, ils décrochent une présérie test pour un grand nom du luxe français. « Normalement, les nouveaux partenaires ne travaillent d’abord que sur des sous-ensembles après une série de tests. Mais nous avons réussi à faire valider notre prototype et notre présérie du premier coup, une grande fierté ! Un mois après notre premier contact, on lançait une première production de sacs complets.

Avec en plus leur activité de sous-traitant de rang 2, il leur faut donc recruter.

En janvier 2020, Aurélie Renaudineau et Mathieu Boucher ont créé, à Cusset, la Maroquinerie des Volcans. Stoppé par la crise sanitaire avant même d’avoir commencé, le duo d’entrepreneurs a dû s’adapter et faire preuve de beaucoup de ténacité pour faire perdurer leur entreprise. Une volonté et technicité qui ont convaincu des grandes marques de maroquinerie et ont conduit au recrutement d’une vingtaine de collaborateurs en quelques mois.

La Maroquinerie des Volcans, c’est l’aventure entrepreneuriale dont rêvait Aurélie Renaudineau. Couturière de formation, elle a été maroquinière pour le groupe Sofama, avant d’évoluer aux postes de responsable d’équipe et de production, gérant 80 salariés environ. Des responsabilités qu’elle a aussi exercé pour le groupe Fleurus, également implanté localement. Pour lancer son entreprise, elle s’associe à son beau-frère Mathieu Boucher, qui opère lui une reconversion totale. Cet ancien entraîneur de chevaux, a donc appris les métiers et gestes de couture spécifique de la maroquinerie, tout en gérant la partie développement commercial. Un duo complémentaire et déterminé, qui n’a eu malheureusement d’autres choix que la fermeture en mars 2020, alors que plusieurs contrats de production pour des maroquiniers venaient d’être signés. Sans se décourager les dirigeants ont su rebondir avec habilité. Dans leur local de 1.500 m² fraîchement rénové de la rue de Romainville, ils ont commencé la production de masques en tissu très qualitatifs. Ils investissent même 13.000 euros supplémentaires dans de nouvelles machines, qui doivent néanmoins aussi servir ensuite au travail du cuir. « L’idée était de rester actifs et de payer nos charges. Mais en un mois et demi tout s’est arrêté du jour au lendemain, faute de contrats. Nous avions recruté en intérim alors nous n’avons pas eu besoin de licencier, mais nous avons dû tout reprendre à 0 une seconde fois » se souviennent les dirigeants.

Une polyvalence et expertise reconnues

Parce que La Maroquinerie des Volcans a su faire parler d’elle positivement, des entreprises font alors appel à elle pour de petites productions : reprise d’un prototype de sac ballon de rugby pour le magasin clermontois Éric Sinturel, d’un sac en cuir de raisin pour la Maison Peaux Neuves… « Ça nous a d’abord occupés tous les deux, ensuite, on a recruté une salariée puis deux autres. Nous avons repris les schémas de fabrication et produit plusieurs séries pour ces belles maisons. Mais en mai 2021, nous étions au pied du mur avec plus aucun contrat et une belle peur de l’avenir ! », expliquent avec sincérité les associés. C’est alors qu’ils relancent, une fois encore, les grandes marques de maroquinerie et leurs sous-traitants, dont ceux intéressés avant la crise Covid. Avec une grosse dose de culot et beaucoup de travail, ils décrochent une présérie test pour un grand nom du luxe français. « Normalement, les nouveaux partenaires ne travaillent d’abord que sur des sous-ensembles après une série de tests. Mais nous avons réussi à faire valider notre prototype et notre présérie du premier coup, une grande fierté ! Un mois après notre premier contact, on lançait une première production de sacs complets.

Avec en plus leur activité de sous-traitant de rang 2, il leur faut donc recruter.

article publié sur vichyeconnomie.com le 23/09/2021